Museo Regional Potosino del INAH (Institut National d’Anthropologie et d’ Histoire), San Luis Potosi, Mexique.
Les courbes luttent contre les lignes droites, les nuages reflètent aussi bien les nuages que la ville, et le résultat est un festival métallique et surréaliste. Le spectateur ne sait plus s’il est en train de regarder le ciel, une façade ou l’intérieur d’un monument.
La photographe Amanda Bouchenoire, en réglant sa mise au point de manière dynamique sur des détails architectoniques et leurs reflets, nous permet de trouver des « moments artistiques » dans lesquels se fondent l’architecture et la sculpture, ces deux dernières faisant partie de l’interaction entre la matière, l’espace et le temps.
« Le dialogue direct et net qui se produit entre la matière et l’espace, la merveille de ce dialogue dans sa limite, je pense qu’en partie importante, est due à ce que l’espace, ou est une matière rapide, ou bien la matière est un espace lent. Est-ce que la limite est une frontière, pas seulement en termes de densités, mais aussi en termes de vitesse ? »
Eduardo Chillida cité por Miguel Angel Palacios, directeur du Musée Regional Potosino en 2019.
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